Grosse actualité de la semaine, Rihanna a sorti le 2ème single de son futur 8ème album. Bitch Better Have My Money succède ainsi à FourFiveSeconds qui cumule les top 5 de tous les pays depuis sa sortie au début de l'année. Kanye West, Travi$ Scott, Deputy et WondaGurl sont crédités à la prod mais le premier ne l'est probablement qu'en tant que producteur exécutif.
Pour cette ère, la barbadienne entend bien surprendre jusqu'au bout. Cela a commencé par une pause de plus de 2 ans depuis la sortie de son dernier opus alors qu'elle avait pour habitude d'en sortir un nouveau chaque mois de Novembre.
Cela s'est poursuivi dans la direction artistique de FourFiveSecond qui en dérouté plus d'un puisque ce lead single est une balade folk à des kilomètres de ce qu'elle interprétait jusqu'ici. Elle a même eu le privilège d'avoir Paul McCartney en featuring en plus de Kanye West qui a décidé d'être le producteur exécutif de l'album.
La semaine dernière, elle a même annoncé son envie de ne plus faire que des chansons plus matures et intemporelles car elle pense que tous ses tubes ont mal vieilli. Après tout, vu le niveau immense de popularité dont elle jouit, elle peut se permettre de sortir ce qu'elle veut - même une chanson très inaccessible - et cartonner aisément.
Dans ces conditions, on s'attendait à tout sauf à ce qu'elle nous sert ici pour son second single Bitch Better Have My Money. En effet, elle embrasse ni plus ni moins la mode Trap Rap avec ce club banger Ratchet à souhait dont le titre ne laissait place au moindre doute avant même d'en lancer l'écoute. (A noter qu'elle n'a pas inventé l'expression puisque celle-ci vient d'un titre du rappeur AMG sorti en 1992 et samplé en 2009 par Tyga).
La seule chose qu'on savait à l'avance, c'est que le succès serait au rendez-vous. Et ça n'a pas manqué : à peine sorti, le titre s'est retrouvé propulsé à la tête des charts iTunes de plus de 20 pays, des USA à la France, en passant par le Brésil. Des gens qui détestent ce genre de musique habituellement adorent parce que c'est du Rihanna. Même certaines critiques y voient du bon. Pourtant, interprété par n'importe qui d'autre, #BBHMM serait snobé et son éventuelle popularité serait cantonnée au public urbain toujours amateur de ce genre de club banger en plein dans la mode "Turn Up" du moment. Rihanna glorifie l'argent et veut qu'on se prosterne à ses pieds.
Du côté des popstars, on pourra faire un parallèle avec les 3 sons bien rap de Beyoncé sortis ces 2 dernières années (Bow Down, Flawless et 7/11). Ils n'ont toutefois pas eu un succès aussi marqué bien que plus important que si c'était une artiste lambda qui était à l’œuvre. Le nom de Bey les y a aidé mais pas autant que celui de RiRi.
Vu la pauvreté des paroles, ce n'est pas forcément le type de musique urbaine qui mérite d'être sur le devant de la scène quand le vrai R&B est totalement boudé par le grand public, mais ça fait plaisir de voir RiRi utiliser sa notoriété autrement que pour des balades fades et ennuyeuses à la Stay / FourFiveSecond ou des médiocres sons Electro-Dance à la Where Have You Been / Right Now.
D'autant plus que #BBHMM est vraiment très sympa avec ses jolis synthés froids et devient très vite addictif avec son refrain catchy et répétitif, ses basses marquées et le flow chanté de Rihanna qui est vraiment très à l'aise dans ce registre. Elle reste dans le style de l'énorme Pour It Up qui est par ailleurs l'autre son le plus urbain de sa carrière et s'est avéré un gros hit urbain en 2013 avant même la sortie (particulièrement tardive) du clip.
Pour cette ère, la barbadienne entend bien surprendre jusqu'au bout. Cela a commencé par une pause de plus de 2 ans depuis la sortie de son dernier opus alors qu'elle avait pour habitude d'en sortir un nouveau chaque mois de Novembre.
Cela s'est poursuivi dans la direction artistique de FourFiveSecond qui en dérouté plus d'un puisque ce lead single est une balade folk à des kilomètres de ce qu'elle interprétait jusqu'ici. Elle a même eu le privilège d'avoir Paul McCartney en featuring en plus de Kanye West qui a décidé d'être le producteur exécutif de l'album.
La semaine dernière, elle a même annoncé son envie de ne plus faire que des chansons plus matures et intemporelles car elle pense que tous ses tubes ont mal vieilli. Après tout, vu le niveau immense de popularité dont elle jouit, elle peut se permettre de sortir ce qu'elle veut - même une chanson très inaccessible - et cartonner aisément.
Dans ces conditions, on s'attendait à tout sauf à ce qu'elle nous sert ici pour son second single Bitch Better Have My Money. En effet, elle embrasse ni plus ni moins la mode Trap Rap avec ce club banger Ratchet à souhait dont le titre ne laissait place au moindre doute avant même d'en lancer l'écoute. (A noter qu'elle n'a pas inventé l'expression puisque celle-ci vient d'un titre du rappeur AMG sorti en 1992 et samplé en 2009 par Tyga).
La seule chose qu'on savait à l'avance, c'est que le succès serait au rendez-vous. Et ça n'a pas manqué : à peine sorti, le titre s'est retrouvé propulsé à la tête des charts iTunes de plus de 20 pays, des USA à la France, en passant par le Brésil. Des gens qui détestent ce genre de musique habituellement adorent parce que c'est du Rihanna. Même certaines critiques y voient du bon. Pourtant, interprété par n'importe qui d'autre, #BBHMM serait snobé et son éventuelle popularité serait cantonnée au public urbain toujours amateur de ce genre de club banger en plein dans la mode "Turn Up" du moment. Rihanna glorifie l'argent et veut qu'on se prosterne à ses pieds.
Du côté des popstars, on pourra faire un parallèle avec les 3 sons bien rap de Beyoncé sortis ces 2 dernières années (Bow Down, Flawless et 7/11). Ils n'ont toutefois pas eu un succès aussi marqué bien que plus important que si c'était une artiste lambda qui était à l’œuvre. Le nom de Bey les y a aidé mais pas autant que celui de RiRi.
Vu la pauvreté des paroles, ce n'est pas forcément le type de musique urbaine qui mérite d'être sur le devant de la scène quand le vrai R&B est totalement boudé par le grand public, mais ça fait plaisir de voir RiRi utiliser sa notoriété autrement que pour des balades fades et ennuyeuses à la Stay / FourFiveSecond ou des médiocres sons Electro-Dance à la Where Have You Been / Right Now.
D'autant plus que #BBHMM est vraiment très sympa avec ses jolis synthés froids et devient très vite addictif avec son refrain catchy et répétitif, ses basses marquées et le flow chanté de Rihanna qui est vraiment très à l'aise dans ce registre. Elle reste dans le style de l'énorme Pour It Up qui est par ailleurs l'autre son le plus urbain de sa carrière et s'est avéré un gros hit urbain en 2013 avant même la sortie (particulièrement tardive) du clip.
Certains crieront au scandale que ce genre de morceau ait tant de succès, je reconnaitrais qu'il n'en mérite pas autant et que c'est bien trop facile de cartonner de la sorte sur la base d'un nom, mais je valide ce single et sa popularité parce que j'adore le son en lui-même !
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