Fortune est dans les bacs US depuis Mardi 3 Juillet, mais c'est suffisant pour obtenir déjà une première estimation des ventes en 1ère semaine, en se basant comme d'habitude à la fois sur les premiers jours de ventes et sur les pré-commandes. Alors qu'en est-t-il ? Est-ce conforme aux espérances du label (qui vise les 250 000 minimum) ?
Et bien non... Malgré la promo considérable qui a été déployée depuis des mois, malgré l'omniprésence de Chris Brown dans les rubriques musiques ou people, que ce soit pour ses morceaux officiels ou officieux via des leaks à répétitions, ses multiples collaborations, ses clips hyper aboutis, ses apparitions TV, ses tweets incessants ou ses scandales, il était partout, tout le temps ! Malgré tout ça, les premiers chiffres ne donnent que de 135 000 et 140 000 ventes. Une violente claque !
C'est pile la moitié de ce que F.A.M.E. avait récolté lors de son démarrage en Mars 2011 : 270 000 acheteurs.
Il reviendrait presque aux ventes de Graffiti (102 000) sorti pendant la période noire où il était devenu un pestiféré : lâché de toute part et sans soutien (radio, label ou fans), c'était logique.
Mais pas cette fois. Il a depuis fait un retour en grâce et bénéficié d'encore plus d'exposition que pour F.A.M.E.
Seule explication (en dehors peut-être d'une éventuelle lassitude qui serait loin de tout résoudre) : le choix des singles et leur priorisation les uns par rapport aux autres.
En effet, le succès de F.A.M.E. repose avant tout sur le succès de No BS, et surtout Deuces véritable hit urbains qui a grandement contribué à sa réhabilitation en 2010.
Or cette fois, lui et son label ont persisté dans l'idée de promouvoir essentiellement les deux singles Pop-Dance Turn It Up The Music et Don't Wake Me Up au détriment des deux singles urbains Sweet Love et Till I Die (qui en passant ne sont même pas les meilleurs choix possibles dans ce format). Et ce, même lorsque la promo visait un public amateur de ce genre de musique (ex : quand il interprète ses 2 singles Pop aux BET Awards 2012. Erreur !). Public qui s'avère être ses acheteurs majoritaires, ceux qui ont besoin de savoir qu'il fait encore et surtout du R&B avec Fortune.
En cherchant à tout prix à séduire une audience plus mainstream, il a seulement réussi à rebuter une partie de sa base urbaine qu'il a trop délaissé, échouant à conquérir un public plus large malgré ses efforts. Preuve qu'à trop en vouloir on finit par tout perdre...
Update : Ces décevants chiffres permettront tout de même à Chris Brown d'être le prochain #1 du Billboard 200 US, pour la 2nde fois de sa carrière. C'est toujours ça de pris.
Il peut aussi se féliciter de la situation en Angleterre : selon les estimations, Fortune devrait y être #1 du top album UK, une grande première pour lui.
Et bien non... Malgré la promo considérable qui a été déployée depuis des mois, malgré l'omniprésence de Chris Brown dans les rubriques musiques ou people, que ce soit pour ses morceaux officiels ou officieux via des leaks à répétitions, ses multiples collaborations, ses clips hyper aboutis, ses apparitions TV, ses tweets incessants ou ses scandales, il était partout, tout le temps ! Malgré tout ça, les premiers chiffres ne donnent que de 135 000 et 140 000 ventes. Une violente claque !
C'est pile la moitié de ce que F.A.M.E. avait récolté lors de son démarrage en Mars 2011 : 270 000 acheteurs.
Il reviendrait presque aux ventes de Graffiti (102 000) sorti pendant la période noire où il était devenu un pestiféré : lâché de toute part et sans soutien (radio, label ou fans), c'était logique.
Mais pas cette fois. Il a depuis fait un retour en grâce et bénéficié d'encore plus d'exposition que pour F.A.M.E.
Seule explication (en dehors peut-être d'une éventuelle lassitude qui serait loin de tout résoudre) : le choix des singles et leur priorisation les uns par rapport aux autres.
En effet, le succès de F.A.M.E. repose avant tout sur le succès de No BS, et surtout Deuces véritable hit urbains qui a grandement contribué à sa réhabilitation en 2010.
Or cette fois, lui et son label ont persisté dans l'idée de promouvoir essentiellement les deux singles Pop-Dance Turn It Up The Music et Don't Wake Me Up au détriment des deux singles urbains Sweet Love et Till I Die (qui en passant ne sont même pas les meilleurs choix possibles dans ce format). Et ce, même lorsque la promo visait un public amateur de ce genre de musique (ex : quand il interprète ses 2 singles Pop aux BET Awards 2012. Erreur !). Public qui s'avère être ses acheteurs majoritaires, ceux qui ont besoin de savoir qu'il fait encore et surtout du R&B avec Fortune.
En cherchant à tout prix à séduire une audience plus mainstream, il a seulement réussi à rebuter une partie de sa base urbaine qu'il a trop délaissé, échouant à conquérir un public plus large malgré ses efforts. Preuve qu'à trop en vouloir on finit par tout perdre...
Update : Ces décevants chiffres permettront tout de même à Chris Brown d'être le prochain #1 du Billboard 200 US, pour la 2nde fois de sa carrière. C'est toujours ça de pris.
Il peut aussi se féliciter de la situation en Angleterre : selon les estimations, Fortune devrait y être #1 du top album UK, une grande première pour lui.
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