Un album #1 sur iTunes dans 60 pays, un tube mondial avec Happy, une promotion phénoménale dont la présence aux Oscar fut le point d'orgue, c'était presque trop facile pour Pharrell Williams. Presque. Car tout n'est pas aussi parfait partout.
Si les chiffres de ventes seront très bons au niveau mondial pour G I R L, ils ne seront pas extraordinaire aux States.
Les premières estimations viennent de tomber et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils sont forts décevants. Le second album de l'artiste devrait séduire moins de 100 000 acheteurs cette semaine : entre 85.000 et 95.000. C'est très mauvais au regard de tous les moyens qui sont les siens.
A titre de comparaison, Kid Cudi, avec une promo quasi-inexistante, centrée uniquement sur le web, et en annonçant la date de sortie une heure à l'avance, a trouvé 87 000 preneurs pour Satellite Flight: The Journey To Mother Moon sorti la semaine dernière.
En outre, rien qu'avec son premier opus In My Mind, Pharrell avait réalisé un meilleur démarrage : 142 000 ventes. C'était certes en 2006 dans un contexte plus porteur en termes de ventes pour le marché du disque. Mais la comparaison est malgré tout pertinente car il avait réussi un très bon score tout en étant beaucoup moins populaire que ces derniers mois. Son public était beaucoup plus réduit, circonscrit aux amateurs de R&B et de Rap.
Il se pourraient d'ailleurs que ce soit ces derniers qui l'aient totalement lâché, pendant que le public Pop n'adhère pas suffisamment à lui au delà de ses singles, le voyant juste comme un "single artiste" faiseur de tubes, mais ne lui accordant pas la crédibilité pour le voir en tant qu'artiste solo avec son propre projet. Il faut d'ailleurs reconnaitre qu'il ne s'est pas vraiment foulé pour son projet et récolte ce qu'il mérite. La hype a ses limites.
Si les chiffres de ventes seront très bons au niveau mondial pour G I R L, ils ne seront pas extraordinaire aux States.
Les premières estimations viennent de tomber et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils sont forts décevants. Le second album de l'artiste devrait séduire moins de 100 000 acheteurs cette semaine : entre 85.000 et 95.000. C'est très mauvais au regard de tous les moyens qui sont les siens.
A titre de comparaison, Kid Cudi, avec une promo quasi-inexistante, centrée uniquement sur le web, et en annonçant la date de sortie une heure à l'avance, a trouvé 87 000 preneurs pour Satellite Flight: The Journey To Mother Moon sorti la semaine dernière.
En outre, rien qu'avec son premier opus In My Mind, Pharrell avait réalisé un meilleur démarrage : 142 000 ventes. C'était certes en 2006 dans un contexte plus porteur en termes de ventes pour le marché du disque. Mais la comparaison est malgré tout pertinente car il avait réussi un très bon score tout en étant beaucoup moins populaire que ces derniers mois. Son public était beaucoup plus réduit, circonscrit aux amateurs de R&B et de Rap.
Il se pourraient d'ailleurs que ce soit ces derniers qui l'aient totalement lâché, pendant que le public Pop n'adhère pas suffisamment à lui au delà de ses singles, le voyant juste comme un "single artiste" faiseur de tubes, mais ne lui accordant pas la crédibilité pour le voir en tant qu'artiste solo avec son propre projet. Il faut d'ailleurs reconnaitre qu'il ne s'est pas vraiment foulé pour son projet et récolte ce qu'il mérite. La hype a ses limites.
Pour finir d'enfoncer le clou, Pharrell ne sera même pas #1 au Billboard US. C'est Rick Ross qui occupera le trône avec Mastermind. Ce sera son 5ème #1 (sur 6 albums).
Il avait pourtant de quoi s'inquiéter. D'ailleurs, sa promotion n'a étrangement pas été des plus développées et explique sans doute en partie qu'il s'apprête à réaliser le moins bon démarrage de sa carrière. Il passe ainsi des 218 000 ventes de God Forgives, I Don't (le meilleur) à 145-160k pour Mastermind.
Dommage quand on se penche sur cet album qui est plutôt une bonne surprise malgré une première partie à oublier car il devient très intéressant à partir de la track #9, sans discontinuer, jusqu'au dernier bonus.
Il avait pourtant de quoi s'inquiéter. D'ailleurs, sa promotion n'a étrangement pas été des plus développées et explique sans doute en partie qu'il s'apprête à réaliser le moins bon démarrage de sa carrière. Il passe ainsi des 218 000 ventes de God Forgives, I Don't (le meilleur) à 145-160k pour Mastermind.
Dommage quand on se penche sur cet album qui est plutôt une bonne surprise malgré une première partie à oublier car il devient très intéressant à partir de la track #9, sans discontinuer, jusqu'au dernier bonus.
Bonus : les chiffres de ventes du Braveheart d'Ashanti sorti en même temps : ICI.
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